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Article #2 - Je n’ait pas toujours été marchande de volailles.

Dernière mise à jour : 7 juin 2023

Aujourd’hui je me décrit comme étant: marchande de volailles. Parce que je trouve que c’est plus joli que « volaillère » qui serait le féminin de volailler.

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Je n’étais tellement pas destinée à faire ce métier, mais tellement pas...

Mais remontons un peu dans le temps pour voir comment j’en suis arrivée là.

Quand j’étais enfant je voulais être Médecin (classique je sais), mais arrivée au lycée il fallait suivre la filière scientifique donc j’ai très vite déchanté!

J’ai trouvé ça très difficile de devoir faire des choix si importants alors que je n’avais pas vraiment d'idée de ce que je voulais faire plus tard. Du coup je me suis focalisée sur les matières ou je réussissait le mieux: les langues!

J’ai donc suivi des études supérieures en commerce international.

Diplôme en poche, quadrilingue, je finit par travailler 5 ans dans une entreprise de e-commerce ou j’ai rencontré de très belles personnes mais où niveau professionnel je m’ennuyais. Je savais que j’avais cette fibre entrepreneuriale, mais je savais pas dans quoi me lancer et puis honnêtement je n’avais pas le courage non plus pour me lancer. Il faut quand même être honnête, être salarié c’est confortable. Pas trop de responsabilités, pas trop de risques, on est protégés, on a des garanties…

Sauf que moi j’étais motivée. Motivée pour me donner à fond, travailler a fond dans un projet qui me tienne à cœur, être responsable de ma propre réussite!

Oui parce que quand on se lance dans quelque choses c’est dans le but de réussir sinon autant rien faire. Je ne dit pas que c’est gagné d’avance, pas du tout. Mais si tu n’est pas convaincu que tu peux y arriver, ça démarre mal.

2018: l’arrivée de mon petit Gustave va tout chambouler.


Début 2018, j’apprends que je suis enceinte.

A cette époque, j'aide déjà ma mère a développer la vente en direct des produits de la ferme: du canard gras.

L'idée de créer une marque, développer la gamme des produits, monter une conserverie et dynamiser la ferme m'enchanté déjà. Mais le timing n'étais pas top.

Pour la petite histoire, le vendredi 02 Novembre 2018 j'aidais ma mère a préparer son marché du lendemain, notamment à mettre des magrets sous-vide, et le lendemain matin je suis partie à la maternité pour accueillir mon petit Gustave (qui finalement n'arrivera que le dimanche en fin de journée, mais ça c'est une autre histoire!).

Avril 2019, je m'ennuie dans mon travail, et je sentais que j'avais trouvé le projet que je cherchais pour me lancer dans mon aventure entrepreneuriale!

Et surtout, devenir maman avait changé ma façon de voir les choses. Je ne voulais plus attendre patiemment que le temps passe à un poste qui ne me passionné pas du tout. Et puis je ne voulais plus non plus être dépendante d'un patron, d'horaires imposés (9h-18h) et surtout de la SNCF (moyen de transport que j'utilisais à l'époque).

C'est bête, mais j'ai tellement galéré avec la SNCF pendant 5 ans, que je trouvais anxiogène le fait de savoir qu'a tout moment mon train pouvais être annulé et que je ne pourrais donc pas aller récupérer Gustave chez la nounou.


Donc pendant 2 ans et demi environ je me donne à fond dans le développement de la ferme de mes parents, et c'est un beau succès, mais voilà la ferme se trouve à plus d'une heure de mon domicile. Et au bout de 2 ans et demi, les 2h de trajet quotidien commencent a être difficile à assumer...


Septembre 2021, le prix du gasoil commence à flamber. J'ai envi de développer d'autres choses. Des décisions s'imposent.

Je construit un labo chez moi, je passe à mon compte, je crée une nouvelle marque, j'achète un camion et je fais évoluer ma gamme en incluant d'autres volailles à mon offre.


Cette fois j'avance seule. Je ne peux compter plus que sur moi-même.

J'ai dû apprendre beaucoup de choses, m'entourer de nouvelles personnes (fournisseurs, prestataires, comptables...) et j'avoue avoir eu beaucoup de chance. J'ai trouvé de supers professionnels pour m'accompagner dans cette nouvelle aventure.


Et aujourd'hui, février 2023, on est toujours là.

Ça n'a pas été simple, la vie d'entrepreneur est une vraie montagne russe, mais pour le moment on tient le coup!


Cet article commence à être long, donc je reviendrais par ici un autre jour pour vous raconter quelques unes de mes galères. Parce que c'est bien de montrer le positif, mais parlons aussi du négatif parce qu'il y en a aussi!


A bientôt,


Andreia.

 
 
 

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